Réduire l’impact de l’IA

Rédigé le 02/05/2025
Jujue LV


L’intelligence artificielle, et en particulier les modèles génératifs comme ChatGPT, génère une empreinte écologique non négligeable. Chaque requête consomme en moyenne 4,32 grammes de CO₂, soit près de dix fois plus qu’une recherche Google. Une session de 20 à 50 requêtes peut aussi nécessiter jusqu’à un demi-litre d’eau pour le refroidissement des serveurs. Pour limiter cet impact, il est conseillé de regrouper ses questions dans une seule requête complète plutôt que d’envoyer plusieurs messages fragmentés. Il est également recommandé d’inclure les formules de politesse, comme « s’il te plaît » et « merci », directement dans la même phrase, afin d’éviter des échanges supplémentaires. Enfin, il est préférable d’utiliser l’intelligence artificielle pour des tâches complexes ou utiles, en privilégiant, lorsque c’est possible, des modèles moins énergivores. Une utilisation plus sobre et réfléchie de ces outils permet de réduire leur impact environnemental sans renoncer à leur efficacité.


Reducing AI’s Impact

Artificial intelligence, especially generative models like ChatGPT, leaves a noticeable environmental footprint. Each query consumes around 4.32 grams of CO₂—nearly ten times more than a standard Google search. A session of 20 to 50 prompts may also require up to half a liter of water to cool the servers. To reduce this impact, it is best to group questions into one complete query rather than sending several fragmented messages. Polite expressions such as “please” and “thank you” should be included within the same message to avoid additional exchanges. Lastly, it is advisable to use AI for complex or meaningful tasks and, when possible, opt for models that are less resource-intensive. A more restrained and thoughtful use of these tools helps to limit their environmental footprint without compromising performance.


Reducir el impacto de la IA

La inteligencia artificial, y en particular los modelos generativos como ChatGPT, tiene una huella ecológica significativa. Cada consulta consume unos 4,32 gramos de CO₂, casi diez veces más que una búsqueda estándar en Google. Una sesión de 20 a 50 preguntas puede requerir hasta medio litro de agua para enfriar los servidores. Para limitar este impacto, se recomienda agrupar las preguntas en una sola solicitud completa en lugar de enviar varios mensajes separados. También se sugiere incluir las fórmulas de cortesía, como “por favor” y “gracias”, en el mismo mensaje, para evitar intercambios adicionales. Por último, lo ideal es utilizar la inteligencia artificial para tareas complejas o útiles, eligiendo modelos menos exigentes en cuanto a recursos cuando sea posible. Un uso más moderado y consciente de estas herramientas permite reducir su huella ambiental sin sacrificar su utilidad.